Moteur 1.2 PureTech : découvrez les modèles dotés du 3-cylindres à courroie et évaluez votre risque de panne
Le moteur 1.2 PureTech, un trois cylindres essence, s’est imposé comme une référence dans l’automobile française et au-delà, grâce à ses performances et sa sobriété. Amenant à la fois dynamisme et économies, il est néanmoins accompagné d’une réputation controversée, notamment sur les versions équipées d’une courroie de distribution. En 2025, alors que cette motorisation continue d’équiper plusieurs véhicules, il est crucial de distinguer les modèles concernés, comprendre les évolutions techniques et évaluer les risques de panne afin d’effectuer un choix éclairé lors de l’acquisition ou de l’entretien. Cet article offre un panorama complet sur ce moteur, ses déclinaisons et les précautions nécessaires pour limiter les mauvaises surprises.
Table des matières
- 1 Les caractéristiques techniques du moteur 1.2 PureTech à courroie : un moteur polyvalent mais délicat
- 2 Liste exhaustive des modèles équipés du moteur 1.2 PureTech à courroie : quels véhicules choisir en 2025 ?
- 3 Problèmes récurrents et risques de panne du 1.2 PureTech à courroie : analyse technique et retours utilisateurs
- 4 Comparaison entre courroie et chaîne dans les moteurs 3 cylindres : quelles différences pour le 1.2 PureTech ?
- 5 Les impacts économiques : coût d’entretien, valeur de revente et prise en charge constructeur du 1.2 PureTech
- 6 Conseils d’entretien et astuces pour limiter les risques de panne sur le moteur 1.2 PureTech à courroie
- 7 Évolutions récentes et perspectives 2025 : le passage à la chaîne et ses effets sur la fiabilité du 1.2 PureTech
- 8 Modèles récents et alternatifs : hybridations légères et autres motorisations du segment
- 9 Marché de l’occasion et revente en 2025 : comment évaluer la cote des véhicules équipés du 1.2 PureTech à courroie ?
- 10 Retour d’expérience utilisateur et témoignages sur les performances du moteur 1.2 PureTech
Les caractéristiques techniques du moteur 1.2 PureTech à courroie : un moteur polyvalent mais délicat
Apparu en 2012, le moteur 1.2 PureTech, code EB2, s’est rapidement imposé dans la gamme des motorisations petites cylindrées du groupe Stellantis. Ce bloc trois cylindres de 1197 cm³ offre un compromis intéressant entre puissance, consommation et émissions polluantes, notamment grâce à son architecture compacte et à sa technologie turbo sur certains modèles. Les versions à courroie de distribution ont cependant marqué cette mécanique, et ce dès ses premières générations.
La courroie de distribution a longtemps été préférée pour son silence et son coût de fabrication inférieur à la chaîne de distribution. Mais dans le cas du 1.2 PureTech, plusieurs soucis ont entaché cette solution, compliquant la réputation du moteur. La courroie agit comme un lien mécanique entre le vilebrequin et l’arbre à cames, synchronisant les phases d’admission et d’échappement. Son usure anormale ou sa rupture peut causer de lourds dégâts internes, notamment dans un moteur à calage variable et à cylindrée aussi compacte.
Ce moteur est décliné en plusieurs puissances :
- 68 à 83 chevaux pour les versions atmosphériques, destinées aux citadines et compactes légères ;
- 100 à 155 chevaux pour les variantes turbocompressées, souvent montées sur des modèles plus lourds ou nécessitant plus de couple.
Sa configuration trois cylindres participe à une meilleure efficacité thermique, mais induit également des vibrations plus prononcées, souvent atténuées par des systèmes d’équilibrage spécifiques.
Les différents réglages du moteur ont permis de satisfaire ainsi un large éventail de véhicules, des Peugeot 208 aux Citroën C3, en passant par des DS Automobiles et même des utilitaires Toyota Proace City. Néanmoins, l’usage continu d’une courroie de distribution sur ces puissances a montré des limites, avec des défaillances fréquentes souvent liées à un mauvais entretien, un choix industriel contesté, mais aussi à une conception technique susceptible d’être optimisée.
Caractéristique | Description |
---|---|
Type de moteur | 3 cylindres essence atmosphérique et turbo |
Cylindrée | 1197 cm³ |
Puissances disponibles | 68 à 155 chevaux |
Distribution | Courroie (jusqu’en 2022), chaîne (à partir de 2023 pour certains modèles) |
Applications principales | Citroën C3, Peugeot 208, DS 3, Opel Crossland, Toyota Proace City |
Souvent, les modèles équipés du 1.2 PureTech à courroie se retrouvent dans la catégorie citadine ou crossover compact, des segments fortement demandés depuis plusieurs années. Cela explique en partie la diffusion large et la présence importante de ce bloc dans les parcs automobiles actuels. Dans les moteurs essence récents, la tendance s’oriente vers la chaîne pour une meilleure robustesse, mais la courroie a encore une présence persistante sur certains véhicules neufs et occasions.
Liste exhaustive des modèles équipés du moteur 1.2 PureTech à courroie : quels véhicules choisir en 2025 ?
L’identification des modèles munis de ce moteur à courroie reste capitale pour tout acquéreur ou passionné, notamment parce que la conception mécanique et les solutions de distribution impliquent des précautions spécifiques. Voici un tableau complet reprenant les principaux véhicules des marques Peugeot, Citroën, DS Automobiles, Opel et Toyota, concentrant la majorité des motorisations 1.2 PureTech à courroie entre 2012 et 2024.
Marque | Modèle | Année de production |
---|---|---|
Citroën | C1 | 2014-2022 |
Citroën | C3 (I & II) | 2012-2024 |
Citroën | C3 Picasso | 2015-2017 |
Citroën | C3 Aircross | 2017-2024 |
Citroën | C-Elysée | 2016-2019 |
Citroën | C4 | 2015-2018 & 2020-2025 |
Citroën | C4 Cactus | 2014-2020 |
Citroën | C4 Picasso / SpaceTourer | 2016-2022 |
Citroën | Berlingo | 2016-2025 |
Citroën | C5 Aircross | 2018-2024 |
Citroën | C5 X | 2021-2025 |
DS Automobiles (Citroën) | DS 3 I | 2012-2020 |
DS Automobiles | DS 4 I | 2014-2018 |
DS Automobiles | DS 3 Crossback | 2019-2024 |
DS Automobiles | DS 4 II | 2021-2024 |
DS Automobiles | DS 7 Crossback | 2018-2022 |
Opel | Corsa | 2019-2025 |
Opel | Crossland X | 2017-2024 |
Opel | Mokka | 2021-2025 |
Opel | Astra | 2022-2025 |
Opel | Grandland X | 2017-2024 |
Peugeot | 108 | 2014-2022 |
Peugeot | 208 | 2012-2025 |
Peugeot | 2008 | 2013-2025 |
Peugeot | 308 | 2013-2024 |
Peugeot | 3008 | 2015-2024 |
Peugeot | 408 | 2022-2024 |
Peugeot | Partner/Rifter | 2016-2025 |
Peugeot | 508 | 2020-2023 |
Peugeot | 5008 | 2015-2024 |
Toyota | Proace City | 2019-2025 |
De cette liste, ressortent plusieurs points importants :
- Certains modèles comme la Peugeot 208 ou la Citroën C3 ont bénéficié d’une évolution progressive tout en conservant la courroie jusqu’en 2024.
- Les marques comme Opel ont utilisé ce moteur sous un autre nom, souvent sans indiquer directement la dénomination PureTech.
- La présence chez Toyota, notamment sur les utilitaires Proace City, illustre la collaboration entre constructeurs et l’usage commun de cette mécanique.
- Les DS et Citroën proposent des déclinaisons plus haut de gamme ou orientées confort autour de ce moteur.
Pour approfondir la connaissance d’un crossover compact à succès, découvrez notre dossier complet sur la Toyota Yaris Cross.
Problèmes récurrents et risques de panne du 1.2 PureTech à courroie : analyse technique et retours utilisateurs
Le moteur 1.2 PureTech, malgré ses qualités dynamiques, se heurte à une longue liste de désagréments vécus par les propriétaires. Ces soucis, largement documentés par les ateliers mécaniques et agrégateurs d’avis clients, ont érodé la confiance dans le bloc motorisé à courroie, en particulier sur les anciennes versions.
Parmi les principaux problèmes relevés, la rupture ou usure prématurée de la courroie de distribution constitue un danger critique. Si la courroie se déchire ou patine, le calage du moteur est compromis, entraînant des dégâts graves aux soupapes, pistons ou arbre à came. La complexité du remplacement et les coûts associés dissuadent souvent les multiples réparations. À noter que le constructeur a engagé deux campagnes de rappel pour traiter certains de ces cas.
Un autre souci fréquemment signalé est la surconsommation d’huile. Ce phénomène peut provenir de segments usés, d’un joint défaillant ou d’une conception inadéquate consommation interne. Il nécessite une vigilance constante car il risque d’endommager d’autres composants ou d’entraîner une panne moteur sévère.
À partir de 2024, Stellantis propose une garantie étendue à dix ans ou 175 000 km pour ce moteur, tentant de limiter la perte de confiance, mais avec des conditions restrictives qui ne s’appliquent pas toujours à l’ensemble du parc.
- Causes courantes des pannes : entretien défectueux, conditions d’utilisation difficiles (ville, arrêts fréquents), défauts de fabrication.
- Symptômes typiques : bruits anormaux côté distribution, fumée excessive, baisse de puissance, consommation d’huile importante.
- Mesures préventives : contrôle régulier, remplacement périodique anticipé de la courroie, vérification des niveaux d’huile.
Problème | Effet | Solution | Impact sur la fiabilité |
---|---|---|---|
Rupture de la courroie | Dommages moteur graves | Remplacement préventif tous les 100 000 km ou 5 ans | Fortement dégradée |
Surconsommation d’huile | Usure accélérée des cylindres et composants | Vérifier niveau et joint, entretien régulier | Moyennement dégradée |
Fuites d’huile | Risque de panne moteur | Contrôle des joints et durites | Dégradation variable |
Défaut de conception | Usure rapide de certains composants | Rappels et mises à jour techniques | Variable selon modèle |
Dans le contexte concurrentiel, marque Ford, Renault voire Volkswagen ou Nissan, qui proposent leurs propres moteurs 3 cylindres essence, le 1.2 PureTech souffre néanmoins d’un déficit de crédibilité, même si des progrès notables ont été apportés par Stellantis, notamment via la migration sur chaîne dès 2023. C’est un exemple illustrant combien une courroie de distribution mal dimensionnée ou mal entretenue peut impacter lourdement la réputation d’un moteur.
Comparaison entre courroie et chaîne dans les moteurs 3 cylindres : quelles différences pour le 1.2 PureTech ?
La transition du moteur 1.2 PureTech du système de distribution par courroie vers celui par chaîne, initiée en 2023, marque un tournant significatif dans la conception de ce bloc motorisé. Il est essentiel d’éclairer les différences techniques et implications pratiques pour comprendre pourquoi les constructeurs, dont Stellantis, optent de plus en plus pour la chaîne.
La courroie est fabriquée en matériaux composites, généralement du caoutchouc renforcé avec de la fibre, garantissant une élasticité nécessaire mais limitée dans le temps. Elle doit être remplacée régulièrement pour éviter le risque de rupture. Son avantage principal reste le poids réduit, le silence et un coût produit inférieur. En revanche, elle est sensible à la dégradation thermique et chimique.
La chaîne de distribution, souvent en acier, présente une durée de vie supérieure, parfois équivalente à celle de la voiture si elle est correctement lubrifiée et entretenue. Elle supporte mieux les conditions sévères, ne nécessite pas de remplacement périodique mais peut engendrer un bruit de fonctionnement plus prononcé voire des vibrations perceptibles. Elle alourdit également le moteur.
Pour le 1.2 PureTech :
- Version upgradée à chaîne (génération 3, à partir de 2023) : meilleure robustesse, réduction du risque de rupture et donc de panne majeure, amélioration notable de la fiabilité mécanique.
- Version à courroie (anciennes générations) : entretien crucial, remise à niveau tournée vers une courroie plus résistante en 2022, mais persistances de risques.
Critère | Courroie | Chaîne |
---|---|---|
Durée de vie | 5 à 7 ans ou 100 000 km (en moyenne) | Puissance de 150 000 km à vie de la voiture |
Maintenance | Remplacement périodique obligatoire | Peu voire pas de remplacement |
Coût | Moins coûteuse à fabriquer | Plus coûteuse mais moins d’interventions |
Bruit | Silencieuse | Plus bruyante, avec des possibles vibrations |
Poids | Légère | Plus lourde |
Certains modèles récents comme la nouvelle Citroën C3 essence, le Jeep Avenger 4xe ou la Fiat 600 dans sa version essence hybride légère ont adopté directement cette nouvelle chaîne, gommant les douleurs anciennes liées à la courroie. Il s’agit d’un progrès technique significatif à suivre.
Les impacts économiques : coût d’entretien, valeur de revente et prise en charge constructeur du 1.2 PureTech
Au-delà des aspects mécaniques, le 1.2 PureTech pose également des questions économiques importantes. Les pannes récurrentes ont un effet direct sur le coût d’entretien, la valeur de marché des véhicules concernés et l’attitude des acheteurs et vendeurs sur le marché de l’occasion. L’efficacité de la prise en charge constructeur joue un rôle crucial dans la confiance retrouvée ou non.
Coût d’entretien : Le changement de la courroie est une opération délicate, demandant généralement une main-d’œuvre importante. Selon l’atelier, cette intervention peut coûter jusqu’à plusieurs centaines d’euros, notamment sur des véhicules récents où le moteur est compact et difficile d’accès. Le remplacement préventif tous les 100 000 km est recommandé, parfois avancé à 60 000 km en usage sévère.
Valeur de revente : Les véhicules d’occasion équipés du 1.2 PureTech à courroie peinent à conserver leur valeur. La méfiance des acheteurs vis-à-vis des risques mécaniques explique cette tendance. Même avec une courroie neuve ou remplacée, la crainte d’autres défaillances, comme la surconsommation d’huile, pèse lourd.
Prise en charge constructeur : Stellantis a commencé à proposer une garantie allongée de dix ans et 175 000 km à partir de 2024, qui encourage à l’entretien dans les règles. Cependant, cette garantie comporte des exclusions importantes, parfois liées à l’usage professionnel, à certains modèles ou au type de prestations réalisées hors réseau agréé.
- Il est primordial de conserver un historique d’entretien scrupuleux pour bénéficier de garanties et limiter le risque de panne.
- En cas d’achat d’occasion, demander le justificatif du changement de courroie s’avère crucial.
- Certains ateliers indépendants spécialisés dans les moteurs PureTech proposent aussi des forfaits adaptés.
Pour mieux appréhender les coûts liés aux véhicules récents et leur système de motorisation, vous pouvez consulter des guides complets détaillant les tarifs d’entretien et garanties auprès des diverses marques, y compris Opel ou Renault.
Conseils d’entretien et astuces pour limiter les risques de panne sur le moteur 1.2 PureTech à courroie
L’entretien régulier est la clé pour préserver la fiabilité d’un moteur à courroie de distribution, notamment pour le 1.2 PureTech. Les recommandations suivantes sont indispensables pour prolonger la durée de vie mécanique et éviter des réparations imprévues ou très coûteuses.
- Contrôles réguliers : Inspecter visuellement ou via un spécialiste l’état de la courroie, rechercher un bruit inhabituel au démarrage et à chaud.
- Remplacement anticipé : Ne pas attendre le kilométrage prévu si le véhicule est soumis à de la conduite urbaine fréquente ou à des conditions extrêmes.
- Surveillance de la consommation d’huile : Veiller à un niveau régulier et à l’absence de fuites.
- Utilisation d’huile adaptée : Respecter les préconisations du constructeur concernant la viscosité et la qualité.
- Révisions chez un professionnel : Privilégier les garages agréés qui connaissent bien ce moteur.
- Attention aux symptômes anormaux : Vibrations, claquements ou fumées doivent inciter à une consultation rapide.
Ces bonnes pratiques permettent d’allonger la durée d’utilisation efficace de la mécanique, tout en réduisant les risques de casse brutale. Comme souvent chez Peugeot et Citroën, par exemple, un entretien soigneux est la meilleure parade contre les aléas mécaniques.
Action | Fréquence recommandée | Objectif |
---|---|---|
Contrôle visuel de la courroie | Annuel (ou tous les 20 000 km) | Détection précoce d’usure ou rayures |
Remplacement de la courroie | Tous les 5 ans ou 100 000 km | Prévention de rupture |
Contrôle niveau huile | Mensuel | Eviter la surconsommation et dommages |
Vidange et filtre | Selon préconisations constructeur (souvent 15 000 km) | Qualité de lubrification optimale |
Vérification des joints et durites | Chaque révision | Prévenir fuites et panne |
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Évolutions récentes et perspectives 2025 : le passage à la chaîne et ses effets sur la fiabilité du 1.2 PureTech
Depuis 2023, une nouvelle génération du moteur 1.2 PureTech a vu le jour, marquée par une transformation majeure : le remplacement de la courroie de distribution par une chaîne. Cet ajustement technique précise une volonté d’amélioration de la robustesse et de la confiance client.
Cette évolution ne se limite pas à la distribution ; elle s’accompagne de nombreux ajustements internes destinés à réduire la consommation d’huile et les défaillances prématurées. Les versions à chaîne équipent aujourd’hui la plupart des derniers modèles du groupe Stellantis et même certains véhicules hybrides légers comme la Jeep Avenger 4xe ou la Citroën C3. En parallèle, les modèles plus anciens avec courroie continuent d’être présents sur le marché de l’occasion et certains modèles neufs à bas prix.
- Avantages de la chaîne : meilleure longévité, maintenance réduite, surtout adaptée aux moteurs turbo modernes.
- Limitations : bruit plus marqué et un poids moteur en légère hausse.
- Impact sur la valeur véhicule : regain de confiance sur les modèles récents à chaîne.
- Fiabilité à confirmer à moyen terme : la chaîne ne garantit pas automatiquement une absence totale de panne, mais indique une meilleure conception.
Il est encore prématuré de tirer un verdict définitif, mais les premiers retours utilisateurs et professionnels semblent positifs. Cette mise à niveau offre à Stellantis un moyen de mieux rivaliser avec les motorisations essence de Honda, Renault ou Volkswagen qui ont évolué vers la chaîne ou des configurations alternatives.
Aspect | Moteur à courroie | Moteur à chaîne (nouvelle génération) |
---|---|---|
Maintenance | Remplacement périodique | Maintenance réduite |
Durée de vie | 5-7 ans ou 100 000 km | 15 ans ou plus, près de la vie du véhicule |
Coûts | Frais d’entretien réguliers | Coût initial plus élevé mais moins d’interventions |
Fiabilité technique | Limitée à cause des ruptures éventuelles | Améliorée, moins de pannes majeures signalées |
Modèles récents et alternatifs : hybridations légères et autres motorisations du segment
Face à la pression environnementale et aux réglementations de plus en plus strictes, le groupe Stellantis propose depuis peu des motorisations alternatives et optimisées, intégrant parfois des technologies hybrides légères (mild hybrid). Cela concerne notamment certaines versions du 1.2 PureTech adaptées à l’électricité embarquée.
Les modèles comme la Peugeot 3008 Hybrid, Citroën C5 Aircross Hybrid ou la Jeep Avenger 4xe démontrent cette tendance où le moteur thermique s’associe à un système électrique de 48 volts, réduisant la consommation de carburant et les émissions tout en améliorant le confort de conduite.
Cependant, ces motorisations hybrides ont intégré dès leur conception la chaîne. L’intérêt est double :
- réduire la maintenance mécanique globale ;
- mieux répondre aux sollicitations techniques des dispositifs moteurs électriques et boostés.
Ces tendances technologiques, associées à une demande croissante sur des SUV compacts et polyvalents, placent le 1.2 PureTech dans une phase de transition. La montée en puissance d’alternatives chez des marques comme Renault, Honda ou Volkswagen qui développent leurs propres 3-cylindres, hybride ou non, renforce la nécessité de fiabiliser en priorité ce moteur.
Pour mieux cerner les offres hybrides dans la catégorie SUV, découvrez notre comparatif approfondi entre le Renault Symbioz et le Citroën C3 Aircross.
Marché de l’occasion et revente en 2025 : comment évaluer la cote des véhicules équipés du 1.2 PureTech à courroie ?
Le marché de l’occasion en 2025 fait face à une situation complexe concernant les véhicules équipés du moteur 1.2 PureTech à courroie. Si l’offre reste importante tant en citadines qu’en SUV compacts, la méfiance des acheteurs conduit souvent à une dévalorisation notable de ces modèles.
Les principaux critères influençant fortement la valeur sont :
- l’historique d’entretien, notamment le remplacement ou non de la courroie ;
- le kilométrage du véhicule, un paramètre crucial vu la sensibilité du moteur à de fortes usures ;
- la possibilité de recours aux garanties constructeur étendues, même si ces dernières sont soumises à conditions strictes ;
- la cote réelle affichée sur des plateformes spécialisées où des modèles similaires ont déjà connu des pannes.
Les concessionnaires et particuliers qui souhaitent vendre ce type de véhicules doivent redoubler d’efforts pour rassurer les acquéreurs par un suivi rigoureux et la présentation de toutes les preuves d’entretien. En outre, l’arrivée de moteurs à chaîne sur les nouveaux modèles met sous pression la cote des variantes à courroie à cause des risques perçus.
Paramètre | Impact sur la cote | Conseil vendeur/acheteur |
---|---|---|
Courroie changée | Augmentation de la valeur | Conserver documents et factures |
Courroie non changée | Baisse significative | Éviter l’achat sans contrôle approfondi |
Kilométrage élevé (>150 000 km) | Diminution notable | Privilégier véhicules bien entretenus |
Garantie constructeur active | Apport positif | Vérifier conditions et validité |
Historique d’entretien complet | Renforce la confiance | Préconisé pour revente |
Pour savoir quelles citadines sont actuellement un bon investissement, consultez notre dossier sur la nouvelle Citroën C3 essence. Elle illustre bien l’importance de la version moteur et ses impacts valeur.
Retour d’expérience utilisateur et témoignages sur les performances du moteur 1.2 PureTech
Les avis des conducteurs et professionnels sont précieux pour dresser un bilan concret du moteur 1.2 PureTech. Ils reflètent à la fois les satisfactions et les déceptions rencontrées depuis la commercialisation de ce moteur en 2012. Malgré ses défauts, beaucoup soulignent la souplesse, la consommation maîtrisée et la capacité à s’adapter à des usages variés.
De nombreux témoignages attestent cependant de difficultés spécifiques, généralement liées aux versions à courroie :
- bruits occasionnels au niveau du train de distribution, surtout en début de vie ou lors de litiges d’entretien,
- besoin fréquent de rajouter de l’huile, signe d’une certaine fragilité du moteur,
- entretiens souvent plus coûteux que prévu au moment du changement de la courroie.
À l’inverse, les modèles récents équipés de la chaîne, combinés à une hybridation légère dans certains cas, bénéficient d’une meilleure marge de manœuvre. L’efficacité des gains techniques est constatée par les usagers, ce qui laisse présager une meilleure durabilité, mais la prudence reste de mise.
- Les feelings positifs viennent souvent des versions équipées d’options modernes de gestion moteur et de dépollution.
- La maîtrise électronique et mécanique demeure essentielle pour limiter les défauts intrinsèques.
Enfin, les visites régulières dans des ateliers spécialisés restent recommandées pour assurer un bon suivi. L’Automobile Magazine recueille systématiquement les témoignages pour alimenter ses recommandations et ses enquêtes sur la fiabilité des moteurs.
Pour élargir votre perspective sur des modèles automobiles innovants, n’hésitez pas à consulter nos analyses sur des véhicules très populaires comme le Volvo XC60 ou le très attendu MG ZS SUV.
Foire aux questions (FAQ) sur le moteur 1.2 PureTech à courroie
- Quels sont les signes précurseurs d’une rupture imminente de la courroie sur le 1.2 PureTech ?
Une usure anormale peut se traduire par des bruits inhabituels (couinement, claquements), une perte de puissance ou des vibrations. Le contrôle visuel lors d’un entretien est essentiel pour détecter rayures ou craquelures. - Peut-on convertir un moteur 1.2 PureTech à courroie en moteur à chaîne ?
Non, cette modification n’est pas viable techniquement. La chaîne est intégrée dans une architecture moteur spécifique à partir de la troisième génération. - Quel est le coût moyen pour changer la courroie de distribution sur ce moteur ?
Les tarifs varient entre 400 et 700 euros selon le modèle et la complexité d’accès. Ce montant inclut souvent la pompe à eau et la main-d’œuvre. - Le moteur 1.2 PureTech est-il compatible avec le GPL ou l’éthanol ?
Quelques modèles le sont après conversion, mais ce n’est pas natif. Il faut consulter un spécialiste pour garantir la pérennité et le bon fonctionnement. - La garantie étendue Stellantis couvre-t-elle toutes les pannes liées à la courroie ?
Non, elle comporte des exclusions notamment sur l’utilisation intensive ou le non-respect des entretiens préconisés, ce qui peut limiter la prise en charge.