Découverte du BYD Seal U DM-i : test et analyses du SUV hybride rechargeable venu de Chine

Le marché automobile en Europe est en pleine mutation avec une montée en puissance des véhicules électrifiés. En 2025, l’arrivée de BYD, le leader chinois du véhicule électrique, sur le segment des SUV hybrides rechargeables vient confirmer cette tendance. Le BYD Seal U DM-i, premier hybride rechargeable de la marque proposé sur le marché français, se positionne comme une alternative innovante et compétitive face aux références traditionnelles du secteur telles que Toyota, Peugeot et Renault. Ce SUV familial de presque 5 mètres conjugue les dernières avancées techniques en matière de motorisation hybride et d’autonomie électrique, mais doit aussi faire face à des défis liés à son adaptation au goût européen en termes de dynamique de conduite et d’ergonomie. Dans ce dossier détaillé, nous passerons en revue les caractéristiques techniques, analysons les performances de son système hybride DM-i, ses qualités d’habitabilité et d’équipement, sans oublier l’évaluation critique de ses qualités routières sur différents types de chaussée.
Table des matières
- 1 Architecture technique et motorisation du BYD Seal U DM-i : une plateforme hybride rechargeable avancée
- 2 Dimensions, habitabilité et ergonomie intérieure : un espace généreux au service du confort familial
- 3 Comportement dynamique et châssis : l’adaptation nécessaire au marché européen
- 4 Performances et consommations du BYD Seal U DM-i : un équilibre entre puissance et sobriété
- 5 Equipements technologiques et aides à la conduite : un arsenal encore perfectible
- 6 Positionnement tarifaire et rapport qualité/prix : une offre séduisante pour le grand public ?
- 7 Le positionnement du BYD Seal U DM-i face à ses concurrents asiatiques et européens
- 8 L’impact environnemental et la stratégie hybride en 2025 : un point clé pour BYD et ses concurrents
- 9 FAQ sur le BYD Seal U DM-i : questions fréquentes et réponses techniques
Architecture technique et motorisation du BYD Seal U DM-i : une plateforme hybride rechargeable avancée
Le BYD Seal U DM-i s’appuie sur une plateforme spécifique baptisée DM 4.0, différente de celle utilisée par son homologue 100% électrique Seal U e-Platform 3.0. Cette distinction fondamentale souligne l’approche technique de BYD qui intègre au cœur de ce SUV une motorisation hybride rechargeable avec batterie de technologie lithium fer phosphate (LFP) connue sous le nom Blade Battery, véritable point fort reconnu de la marque. La batterie d’une capacité de 18,3 kWh est positionnée sous l’habitacle, optimisant ainsi l’agencement intérieur tout en abaissant le centre de gravité du véhicule.
La motorisation combine un moteur thermique 4 cylindres atmosphérique au cycle Atkinson développant 98 ch et un moteur électrique sur le train avant délivrant 197 ch. Dans sa déclinaison 2 roues motrices, la puissance cumulée atteint 218 ch, suffisante pour équilibrer performances et sobriété. Une autre variante à 4 roues motrices, intégrant un moteur électrique supplémentaire sur le train arrière et un 1.5 turbo de 131 ch, porte la puissance totale à 324 ch, ciblant un public plus exigeant coté dynamique.
- Batterie Blade LFP : 18,3 kWh, sous plancher
- Moteur essence : 1.5L atmosphérique, 98 ch, cycle Atkinson
- Moteur électrique avant : 197 ch, 300 Nm
- Puissance totale : 218 ch (version 2WD)
- Options : version 4WD turbo de 324 ch
- Charge : Wallbox 11 kW AC, 18 kW DC, 30-80% en 35 minutes
Ce système hybride se distingue par son fonctionnement intelligent : à faible vitesse (jusqu’à 70 km/h) le moteur thermique ne sert qu’à alimenter le générateur électrique qui propulse le véhicule. Au-delà, un embrayage relie le moteur essence directement aux roues avant à un rapport fixe équivalent à une sixième vitesse, afin d’optimiser le rendement et la consommation en croisière. Ce double mode de fonctionnement offre une flexibilité adaptée aux différents profils de conduite, particulièrement adaptés aux trajets urbains et extra-urbains avec économie d’énergie optimisée.
Caractéristique technique | BYD Seal U DM-i 2WD | BYD Seal U DM-i 4WD | Concurrent notable (Toyota RAV4 PHEV) |
---|---|---|---|
Puissance totale (ch) | 218 | 324 | 306 |
Capacité batterie (kWh) | 18,3 | 18,3 | 18,1 |
Autonomie électrique (ville, km) | 76 | — | 68 |
0-100 km/h (s) | — | 7,5 (estimation) | 7,8 |
Poids (kg) | 1750 | 1800 (estimation) | 1800 |

Dimensions, habitabilité et ergonomie intérieure : un espace généreux au service du confort familial
Le BYD Seal U DM-i s’inscrit dans la catégorie des grands SUV familiaux avec une longueur de 4,78 mètres et un empattement de 2,77 mètres. Ce positionnement favorise clairement l’espace intérieur, particulièrement à l’arrière où les passagers bénéficient d’une habitabilité remarquable. Cette volonté de privilégier la banquette arrière s’explique notamment par les habitudes des consommateurs chinois que BYD transpose ici, avec des sièges arrière spacieux et confortables, idéaux pour accueillir des personnes âgées ou des enfants avec aisance.
Cette distribution des volumes a cependant un impact sur le coffre, dont le seuil de chargement est bas (44 cm sous tablette) mais la longueur disponible reste limitée. Le volume utile n’excède pas 320 litres avec les valises normalisées, ce qui est assez modeste pour un SUV de cette gabarit. On note également que la hauteur sous tablette n’est pas généreuse, un point qui pourra gêner le transport d’objets volumineux ou encombrants. BYD a donc priorisé l’habitabilité passager aux dépens d’un espace de chargement plus conséquent.
- Longueur totale : 4,78 m
- Empattement : 2,77 m
- Volume coffre (valises standard) : 320 litres
- Hauteur seuil coffre : 44 cm sous tablette
- Nombre passagers : 5
À l’intérieur, la planche de bord du Seal U DM-i reprend intégralement celle de la version électrique avec des matériaux souples de qualité qui confèrent à l’habitacle un aspect soigné et valorisant. L’élément le plus marquant est un écran tactile rotatif de 15,6 pouces, lequel peut basculer verticalement ou horizontalement. Bien que très moderne et esthétique, cet écran s’avère parfois trop volumineux et complexe à manipuler en position verticale, notamment en raison de menus imbriqués qui ralentissent l’accès immédiat aux fonctions les plus utilisées.
Il est important de souligner que l’ergonomie des commandes est perfectible, surtout pour ce qui concerne le paramétrage des aides à la conduite. Par exemple, certaines fonctions comme le maintien de la trajectoire ou la détection de la survitesse ne peuvent être désactivées qu’après plusieurs manipulations dans différents sous-menus. Un frein à l’expérience utilisateur qui réclame un temps d’adaptation non négligeable.
Caractéristique | Description | Remarque |
---|---|---|
Matériaux planche de bord | Matériaux souples, finition soignée | Qualité comparable à des marques européennes comme Volvo ou Hyundai |
Écran tactile | 15,6 pouces rotatif | Taille parfois trop importante en position verticale |
Ergonomie | Menus complexes, sous-menus multiples | Paramétrage des aides limité, nécessite améliorations |
Confort passagers arrière | Très spacieux avec empattement long | Souci de réduction du volume coffre |
Ce choix d’ergonomie et d’habitabilité illustre la stratégie chinoise d’une architecture intérieure rigoureuse, à même de concurrencer les modèles européens reconnus comme le Peugeot 5008 ou le Citroën C5 Aircross dont l’espace passager est une priorité.
Comportement dynamique et châssis : l’adaptation nécessaire au marché européen
Le châssis du BYD Seal U DM-i assume une conception centrée sur le confort, répondant aux attentes précises du marché chinois. Cette orientation se traduit par une suspension très souple, pensée pour absorber les irrégularités urbaines et garantir un trajet confortable pour les passagers assis à l’arrière. Toutefois, cette souplesse induit un comportement en roulis important sur routes sinueuses, peu compatible avec les exigences européennes en matière de tenue de route et de dynamisme.
Les suspensions, bien que efficaces en termes d’amortissement, peinent à contenir les mouvements de caisse, particulièrement sur chaussées dégradées. La raideur des barres antiroulis est paradoxalement élevée, ce qui, combiné à des ressorts trop mous, dégrade la motricité et l’adhérence notamment sur sol humide, où le Seal U DM-i glisse rapidement, surprenant le conducteur peu préparé.
La direction, excessivement assistée même en mode Sport, supprime toute sensation mécanique, limitant la possibilité d’anticiper les dérives. Elle devient rigide sur autoroute, mais cette fermeté s’accompagne d’une impression de “flottement” qui nécessite des corrections permanentes pour garder la trajectoire, une caractéristique inhabituelle et déstabilisante pour les conducteurs européens habitués aux modèles plus précis et intuitifs, comme ceux proposés par MG Motor ou Lynk & Co.
- Suspension : très souple, privilégie confort
- Ressorts : mous, accentuent le roulis
- Barres antiroulis : rigides, limitent l’adhérence
- Direction : assistée excessivement, sensation dégradée
- Performance sur chaussée humide : adhérence réduite, glissements précoces
Ces caractéristiques techniques expliquent pourquoi, malgré une insonorisation soignée et un fonctionnement toutes motorisations combinées doux, le BYD Seal U DM-i peine à convaincre les passionnés de conduite et les utilisateurs sensibles à la stabilité et à la précision. On relève également un système de freinage à régénération faible et un dosage lourd, ce qui limite le contrôle du freinage en ville, notamment dans les embouteillages. Ces points nécessitent des améliorations pour que le modèle puisse prétendre à concurrencer les véhicules hybrides rechargeables européens tels que ceux de Peugeot, Renault ou Hyundai.
Élément | Comportement actuel | Exigence marché européen |
---|---|---|
Suspension | Souple et confortable, roulis élevé | Meilleur compromis confort/tenue de route |
Direction | Assistée trop forte, floue | Précision et retour d’information suffisant |
Adhérence sur sol mouillé | Glissement précoce | Adhérence fiable et progressive |
Freinage | Dosage lourd, régénération limitée | Dosage fluide et naturelle |

Performances et consommations du BYD Seal U DM-i : un équilibre entre puissance et sobriété
Les chiffres publiés par BYD et les résultats de mesures terrain dressent un profil convaincant en termes d’efficience énergétique et de performances générales. Avec une puissance cumulée de 218 ch, le Seal U DM-i assure une accélération correcte grâce notamment à son moteur électrique capable de procurer un couple instantané de 300 Nm. La fonction hybride électrique en priorité permet une conduite urbaine électrique pendant 76 km avant que le moteur thermique ne prenne le relais.
Au niveau des consommations, ce SUV hybride rechargeable affiche des valeurs remarquables pour un engin de ce gabarit. En conduite urbaine, la consommation moyenne avoisine 5,7 l/100 km, tandis qu’en circulation extra-urbaine, elle est contenue à 6,8 l/100 km. Ce résultat est obtenu notamment grâce à l’intégration intelligente du moteur thermique en mode générateur à basse vitesse et son raccordement direct aux roues uniquement lors des phases stabilisées ou sous forte demande.
En revanche, sur voies rapides ou autoroutes, le projet technique montre ses limites : la consommation grimpe jusqu’à 9,4 l/100 km à vitesse constante de 130 km/h, pénalisant légèrement l’autonomie. La perte d’efficacité est liée au poids déjà conséquent (1 750 kg) et à la grande surface frontale du véhicule (1,89 m de large), facteur aggravé par une aérodynamique perfectible, notamment sur les surfaces antagonistes.
- Puissance cumulée : 218 ch
- Couple moteur électrique : 300 Nm
- Autonomie électrique (ville) : 76 km
- Consommation urbaine : 5,7 l/100 km
- Consommation route : 6,8 l/100 km
- Consommation autoroute : 9,4 l/100 km
Pour tracer un parallèle, Toyota, leader incontesté sur les hybrides rechargeables, affiche des performances proches mais avec une approche moteur plus ancienne. Citroën et Renault proposent des alternatives avec des systèmes hybrides différents, souvent avec moins d’autonomie électrique mais délivrant une sensation de conduite plus naturelle selon les testers. Le BYD Seal U DM-i offre donc un compromis intéressant entre puissance, autonomie et consommation, ce qui en fait un choix crédible pour les familles recherchant une transition énergétique progressive.
Mode de conduite | Autonomie ou consommation | Comparaison à Toyota RAV4 PHEV |
---|---|---|
Autonomie électrique ville (km) | 76 | 68 |
Consommation urbaine (l/100 km) | 5,7 | 6,3 |
Consommation extra-urbaine (l/100 km) | 6,8 | 7,1 |
Consommation autoroute (l/100 km) | 9,4 | 8,6 |
Equipements technologiques et aides à la conduite : un arsenal encore perfectible
Le BYD Seal U DM-i bénéficie d’une dotation technologique avancée, dans laquelle les véritables points forts résident dans l’interface numérique et les aides à la conduite. En plus de l’écran rotatif de 15,6 pouces, la voiture propose un large éventail d’équipements passifs et actifs, conçus pour améliorer la sécurité et le confort des occupants.
La suite d’aides à la conduite comprend notamment le régulateur adaptatif, l’alerte de franchissement de ligne avec correction active, et l’assistance au stationnement. Cependant, un défaut majeur ressort dans la gestion et la désactivation de ces aides. L’aide au maintien dans la file affiche un comportement erratique en raison d’une reconnaissance imparfaite des marquages routiers, provoquant des braquages intempestifs. Dans ces conditions, il est conseillé de la désactiver pour garantir la sécurité et la sérénité de conduite.
- Écran tactile rotatif 15,6 pouces
- Régulateur de vitesse adaptatif
- Alerte et assistance au maintien de voie (à proscrire selon certains usages)
- Surveillance des angles morts
- Assistance au stationnement semi-automatique
En matière de connectivité, BYD propose une compatibilité avec les smartphones via Apple CarPlay et Android Auto, garantissant une continuité numérique pour les utilisateurs. Toutefois, la navigation GPS affiche une latence notable lorsqu’on effectue des réglages complexes ou que l’on rentre des itinéraires multiples, un élément à améliorer pour concurrencer efficacement des systèmes plus réactifs chez MG Motor ou Hyundai.
Fonctionnalité | Performance actuelle | Amélioration souhaitée |
---|---|---|
Aide au maintien de voie | Irregularités et braquages involontaires | Reconnaissance plus fiable des lignes |
Navigation GPS | Latence dans réglages | Réactivité accrue |
Assistance stationnement | Fiable, semi-automatique | Extension vers automatisme complet |
Interface tactile | Complexe, menus imbriqués | Ergonomie simplifiée |
Positionnement tarifaire et rapport qualité/prix : une offre séduisante pour le grand public ?
Le BYD Seal U DM-i est proposé à un tarif particulièrement compétitif : 37 500 euros dans sa version la plus équipée, et même 35 990 euros jusqu’à la fin de l’année 2024 grâce à une offre de lancement agressive. Ce positionnement agressif lui permet d’attirer une clientèle à la recherche d’un SUV hybride rechargeable bien équipé, avec une autonomie électrique longue, sans les surcoûts habituellement constatés chez les constructeurs européens classiques.
Concrètement, le Seal U DM-i rivalise avec des modèles établis comme le Peugeot 3008 hybride rechargeable, le Renault Captur E-Tech, ou encore le Hyundai Tucson hybride rechargeable, tout en offrant une batterie plus grande et une autonomie supérieure en ville. Ce positionnement tarifaire sensible devrait, en théorie, encourager un plus large public à franchir le pas vers la mobilité hybride rechargeable.
- Tarif officiel version Comfort : 37 500 €
- Offre spéciale lancement : 35 990 € jusqu’à fin 2024
- Equipements compris : climatisation automatique, écran 15,6”, aides à la conduite, connectivité complète
- Concurrent direct : Peugeot 3008 PHEV (à partir de 43 000 €)
- Positionnement : entrée de gamme hybride rechargeable bien équipée
Une analyse plus fine montre toutefois que cette formule économique se paie par quelques concessions techniques, principalement en termes de comportement routier et d’ergonomie des interfaces, des aspects cruciaux pour fidéliser les clients sur un marché européen exigeant. BYD devra veiller à améliorer ces points et s’adapter aux spécificités locales pour gagner durablement la confiance des conducteurs face à des acteurs nationaux comme Citroën ou Volvo.
Critère | BYD Seal U DM-i | Peugeot 3008 PHEV | Hyundai Tucson PHEV |
---|---|---|---|
Prix d’entrée (€) | 37 500 | 43 000 | 40 500 |
Autonomie électrique (km) | 76 | 56 | 68 |
Batterie (kWh) | 18,3 | 13,2 | 13,8 |
Puissance totale (ch) | 218 | 225 | 265 |
Équipement inclus | Climatisation, écran 15,6”, aides à la conduite | Climatisation, écran 12,3”, aides à la conduite | Climatisation, écran 10,3”, aides à la conduite |

Le positionnement du BYD Seal U DM-i face à ses concurrents asiatiques et européens
Le BYD Seal U DM-i arrive à un moment où le marché des SUV hybrides rechargeables en Europe est dominé par des acteurs bien implantés comme Toyota, Hyundai, Peugeot, Renault, Citroën, mais aussi par de nouveaux venus asiatiques tels que MG Motor, Lynk & Co ou Geely, et les constructeurs européens historiques comme Volvo.
BYD se démarque par sa technologie de batterie de pointe et son savoir-faire dans l’électrification, étant le leader mondial des batteries LFP. Cependant, la marque doit encore consolider son image auprès du public européen, où la dynamique de conduite et la finesse des réglages techniques sont tout aussi valorisées que l’autonomie et le prix.
- Technologie batterie de pointe, leader LFP
- Autonomie électrique supérieure à la moyenne
- Prix attractif
- Comportement dynamique perfectible par rapport à Toyota ou Hyundai
- Ergonomie et confort à améliorer pour mieux rivaliser avec Volvo et Lynk & Co
Face à la concurrence de Toyota avec sa technologie hybride hybride bien rodée, ou de Hyundai qui propose des véhicules au comportement plus adapté à l’Europe, BYD doit poursuivre ses efforts sur l’agrément de conduite. Les marques européennes comme Peugeot et Renault insistent de leur côté sur une intégration technologique fluide et des interfaces utilisateur intuitives. La bataille commerciale est donc loin d’être terminée, mais BYD pose les bases d’une montée en puissance crédible sur ce segment clé.
Critère | BYD Seal U DM-i | Toyota RAV4 PHEV | MG EHS PHEV | Lynk & Co 01 PHEV |
---|---|---|---|---|
Autonomie électrique (km) | 76 | 68 | 55 | 50 |
Puissance (ch) | 218 | 306 | 258 | 262 |
Tarif (€) | 37 500 | 44 000 | 39 900 | 43 000 |
Réputation | Émergente | Établie | Montante | Innovante |
L’impact environnemental et la stratégie hybride en 2025 : un point clé pour BYD et ses concurrents
Dans un contexte où les règlementations européennes deviennent de plus en plus strictes en matière d’émissions CO2 et d’efficacité énergétique, la stratégie hybride rechargeable de BYD illustre un modèle d’adaptation pragmatique. Le Seal U DM-i vise à réduire l’empreinte carbone avec une emphase sur l’utilisation prioritaire du mode 100 % électrique pour les trajets quotidiens urbains longue distance, facilitée par une batterie suffisamment dimensionnée.
Cette approche s’inscrit dans la politique environnementale de BYD qui, au-delà d’être un fabricant automobile, est également le premier producteur mondial de batteries au lithium fer phosphate. La technologie Blade Battery promet non seulement une meilleure durabilité et sécurité, mais aussi une capacité de charge rapide qui encourage l’usage régulier en mode électrique et ainsi limite l’appel au moteur thermique.
- Réduction des émissions CO2 grâce au mode électrique étendu
- Stratégie basée sur une batterie longue durée LFP sécurisée
- Charge rapide (18 kW DC) permettant une flexibilité d’usage
- Optimisation du moteur thermique via le cycle Atkinson
- Conformité aux normes européennes en vigueur
Les concurrents tels que Volvo ont également misé sur cette combinaison hybride rechargeable pour assurer leur transition vers une flotte presque totalement électrique d’ici 2030. Tandis que Renault, Citroën et Peugeot adoptent des stratégies hybrides rechargeables sur des segmentations de gamme variées, BYD illustre la montée en puissance chinoise dans les solutions automotives compatibles avec les ambitions écologiques de l’Europe.
Critère environnemental | BYD Seal U DM-i | Volvo XC60 T8 | Renault Captur E-Tech |
---|---|---|---|
Émissions CO2 homologuées (g/km) | 35 | 42 | 38 |
Capacité batterie (kWh) | 18,3 | 18,8 | 9,8 |
Autonomie électrique (km) | 76 | 50 | 50 |
Charge rapide | Oui, 18 kW DC | Non | Non |
Stratégie hybride | Priorité au mode électrique urbain | Hybride rechargeable haut de gamme | Hybride rechargeable polyvalent |

FAQ sur le BYD Seal U DM-i : questions fréquentes et réponses techniques
- Quelle est l’autonomie électrique réelle du BYD Seal U DM-i en conditions réelles ?
En conditions urbaines, l’autonomie peut atteindre 76 km, tandis qu’en usage mixte route la valeur moyenne est de 61 km. Sur autoroute, elle diminue à environ 42 km en raison des vitesses plus élevées. - Comment se comporte la motorisation hybride lors d’accélérations fortes ?
Lors de fortes accélérations, le moteur thermique se déconnecte des roues et agit uniquement comme générateur pour alimenter le moteur électrique principal qui offre ainsi une puissance maximale. - Quels sont les principaux défauts de l’ergonomie intérieure ?
L’ergonomie des menus d’info-divertissement est complexe avec de nombreux sous-menus difficiles d’accès. La désactivation des aides à la conduite nécessitant plusieurs étapes est un autre point négatif relevé. - Le BYD Seal U DM-i présente-t-il des problèmes d’adhérence sur sol humide ?
Oui, son châssis souple, combiné à une direction trop assistée et des barres antiroulis trop rigides, génère un glissement précoce sur chaussée mouillée, pouvant surprendre les conducteurs non avertis. - Quels équipements technologiques sont inclus dans la version de base ?
La version Comfort intègre un grand écran tactile rotatif de 15,6 pouces, régulateur adaptatif, assistance au maintien de voie, surveillance des angles morts et une connectivité complète Apple CarPlay/Android Auto.