[nerveuxOinformaticien]

Je pige pas L’Eiger, c’est un peu comme une promesse de belles avetures, mais c’est vrai que sur les sentiers techniques, il peut se montrer un peu ingrat. J’ai eu quelques fois des frayeurs à cause de sa rigidité sur des passages plus escarpés, tu vois ce que je veux dire ? C’est comme si le paysage nous appelle à l’auddace, et ma foi, même si je suis une amoureuse de la nature, je n’aime pas trop jouer avec le risque. Il y a cette sensation d’évasion quand tu prends le chemin qui s’enroule autour du sommet, mais lorsque le terrain devient capricieux, là, tu commences à douter. Mes petites balades hivernales, par exemple, m’ont souvent laissée sur ma faim avec cet Eiger qui ne savait pas où il voulait m’emmener. Et puis, cette question de fiabilité… Ça fait réfléchir. Mon ami, lui, parle toujours des modeles plus récents, il pense que ces marques joouent un peu trop sur l’originalitè et pas assez sur la solidité. Je me souviens d’une sortie où ma collègue a eu une mauvaise expérience avec son matos : une selle qui s’est mise à grincer comme une vieille porte, et un frein qui balançait entre la vie et la mort. Une vraie galère ! C’est là que je me dis qu’il vaut mieux se lancer dans un bon vieux modéle éprouvé, qui sait encaisser les chocs et ne pas pleurer dés qu’on se frotte au bitume. Peut-être qu’attendre un peu et voir les prochaines innovations serait malvenu. Parfois on découvre des trésors quand on cesse d’être trop pressé. Et je suis toujours partante pour explorer les nouveautés lorsque le moment est venu. La technique, c’est comme un bon vin, çà se bonifie avec le temps… Tout devient question de confiance. Alors, en ce qui me concerne, je prends le temps d’observer, d’ècouter les retours de celles et ceux qui partent en randonnée. On sait bien que l’expérience des autres, c’est un peu comme une carte au trésor. Pour l’Eiger, je garde donc ma curiosité intacte, mais sans me brûler les ailes.

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